Rivages – 30 ans et 1 000 titres

Rivages Noir 30 ansEn 30 ans, François Guérif a publié plus de 1 000 titres. Comme le faisait remarquer l’éditeur Oliver Gallmeister devant une bibliothèque pleine de Rivages/Noir : « à ce rythme, il faudrait que je publie environ 80 ans pour y arriver ».

30 ans. 1 000 titres. Cela force le respect. Promenons-nous un instant dans ce catalogue, en dehors des sentiers (plus ou moins) battus. Ce qui frappe, c’est l’éclectisme de la collection et cette petite balade, forcément subjective et restreinte, vous le montrera.

Michael Collins L'EgorgeurPrenez Michael Collins et son excellente série avec le si particulier Dan Fortune, le privé manchot. L’Égorgeur et Rosa la Rouge – initialement parus chez l’Atalante –  vous donneront envie de trouver ses autres romans, publiés à la Série Noire, et aujourd’hui indisponibles.
Howard Fast, est l’auteur talentueux de Mémoires d’un rouge – somptueuse autobiographie – et d’autres nombreux livres disséminés un peu partout (le magnifique Sylvia étant lui aussi au catalogue). A ce sujet François Guérif disait : « Il me faudrait une bibliothèque Howard Fast pour en publier plus ».

Ross Thomas Voodoo LtdDans la série des « vieux » auteurs, replongez-vous chez Ross Thomas (Voodoo Ltd, par exemple, traduit « sèchement » par Jean-Patrick Manchette). Passé injustement sous les radars des chroniqueurs, la trilogie noire et torturée de John Wessel (Le Point limite, Pretty Ballerina et Kiss it Goodbye) doit absolument faire partie de vos lectures cette année. Tout comme, si vous les avez manqué, les trois livres de Thomas Kelly (avec une préférence pour Le Ventre de New York).
Rob Reuland, est l’homme d’un seul livre chez Rivages, Point mort, particulièrement noir, mais à lire forcément. Noir et seul aussi, Eight ball boogie de Declan Burke, Skinner de Hugh C. Rae – le genre de livre qui ne vous donne aucune envie de rencontrer le protagoniste principal –, ou le livre référence L’Assassin de Liam O’Flaherrty. Livre référence aussi, le dantesque L’Idole des camés de Richard Stratton, traduit de main de maître par Thierry Marignac. Marignac qui chemina quelques temps avec la maison avant de passer chez d’autres éditeurs, tout en continuant son excellent saga – à vous de la suivre.

Stéphane Michaka La fille de CarnegieSeul aussi, mais radicalement différent, La fille de Carnegie, de Stéphane Michaka, qui plaçait la barre très haut avec cet excellent premier roman (à quand le prochain ? posons la question). Carnegie, opéra, et le premier volet de la saga du commissaire Ricciardi par Maurizio de Giovanni – nous vous dirons bientôt tout le bien que nous en pensons. Italie et Valerio Evangelisti avec deux romans qui collent à l’histoire du genre (Anthracite, Nous ne sommes rien soyons tout !) et pour finir, car le temps et la place nous pressent, l’intégralité des romans de Raul Argemi, divers et variés mais marqués par une grande qualité.

Article paru initialement dans La Tête en Noir

Pour aller plus loin

Site des éditions Payot & Rivages
Les archives de La Tête en Noir

Rivages – 30 ans et 1 000 titres - Milieu Hostile

Rivages – 30 ans et 1 000 titres

Rivages Noir 30 ansEn 30 ans, François Guérif a publié plus de 1 000 titres. Comme le faisait remarquer l’éditeur Oliver Gallmeister devant une bibliothèque pleine de Rivages/Noir : « à ce rythme, il faudrait que je publie environ 80 ans pour y arriver ».

30 ans. 1 000 titres. Cela force le respect. Promenons-nous un instant dans ce catalogue, en dehors des sentiers (plus ou moins) battus. Ce qui frappe, c’est l’éclectisme de la collection et cette petite balade, forcément subjective et restreinte, vous le montrera.

Michael Collins L'EgorgeurPrenez Michael Collins et son excellente série avec le si particulier Dan Fortune, le privé manchot. L’Égorgeur et Rosa la Rouge – initialement parus chez l’Atalante –  vous donneront envie de trouver ses autres romans, publiés à la Série Noire, et aujourd’hui indisponibles.
Howard Fast, est l’auteur talentueux de Mémoires d’un rouge – somptueuse autobiographie – et d’autres nombreux livres disséminés un peu partout (le magnifique Sylvia étant lui aussi au catalogue). A ce sujet François Guérif disait : « Il me faudrait une bibliothèque Howard Fast pour en publier plus ».

Ross Thomas Voodoo LtdDans la série des « vieux » auteurs, replongez-vous chez Ross Thomas (Voodoo Ltd, par exemple, traduit « sèchement » par Jean-Patrick Manchette). Passé injustement sous les radars des chroniqueurs, la trilogie noire et torturée de John Wessel (Le Point limite, Pretty Ballerina et Kiss it Goodbye) doit absolument faire partie de vos lectures cette année. Tout comme, si vous les avez manqué, les trois livres de Thomas Kelly (avec une préférence pour Le Ventre de New York).
Rob Reuland, est l’homme d’un seul livre chez Rivages, Point mort, particulièrement noir, mais à lire forcément. Noir et seul aussi, Eight ball boogie de Declan Burke, Skinner de Hugh C. Rae – le genre de livre qui ne vous donne aucune envie de rencontrer le protagoniste principal –, ou le livre référence L’Assassin de Liam O’Flaherrty. Livre référence aussi, le dantesque L’Idole des camés de Richard Stratton, traduit de main de maître par Thierry Marignac. Marignac qui chemina quelques temps avec la maison avant de passer chez d’autres éditeurs, tout en continuant son excellent saga – à vous de la suivre.

Stéphane Michaka La fille de CarnegieSeul aussi, mais radicalement différent, La fille de Carnegie, de Stéphane Michaka, qui plaçait la barre très haut avec cet excellent premier roman (à quand le prochain ? posons la question). Carnegie, opéra, et le premier volet de la saga du commissaire Ricciardi par Maurizio de Giovanni – nous vous dirons bientôt tout le bien que nous en pensons. Italie et Valerio Evangelisti avec deux romans qui collent à l’histoire du genre (Anthracite, Nous ne sommes rien soyons tout !) et pour finir, car le temps et la place nous pressent, l’intégralité des romans de Raul Argemi, divers et variés mais marqués par une grande qualité.

Article paru initialement dans La Tête en Noir

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