Prisonnier de Vandam Street – Épisode 3 – La fille à la valise

La fille à la valise

Avant de passer au Jameson dans la corne de buffle, le chroniqueur tente de résister aux assauts répétés de la machine à café du Kinkstah.

Dernier livre en date paru chez Rivages, La Fille à la valise, n’est pas le dernier opus des aventures de Kinky Friedman. « Prions Dieu, allah ou Ron L. Hubbard » comme le dirait notre écrivain texan préféré pour que les autres soient traduits et, au passage, saluons Frank Reichert pour la qualité de ses traductions.

La Fille à la valise, s’ouvre de manière purement kinkyienne et « c’est beau comme des chiens jouant au poker » comme le dirait McGovern. Richard Kinky « Big Dick » Friedman, comme il se présente à elle, tente de séduire sa voisine d’avion en rentrant du Texas et se prend, naturellement, un sacré râteau. Le roman prend son envol, bien que nous soyons avant l’atterrissage, lorsque sa voisine se lève pour aller aux toilettes et… ne revient jamais à sa place ! C’est ainsi qu’on voit Kinky rentrer chez lui avec la jolie petite valise rose de la dame en espérant arriver à la contacter pour lui rendre. Le reste est, bien évidemment, à la hauteur de l’ouverture.

La fille à la valise

C’est un avis purement subjectif et il est particulièrement difficile de choisir, mais La Fille à la valise est le plus drôle de la série : Ratso est particulièrement impérial « Ah, Watson, ta soif d’aventures est toujours aussi stimulante ! » et les valises de dialogues entre lui, le Kinkstah ou les autres Irréductibles du village sont à mourir de rire. Comme d’habitude, rétorquerez-vous… mais c’est ainsi, c’est le plus drôle (Kinky trouve même à un moment donné que l’accoutrement de Ratso est trop ravageur, même pour Ratso !)

Que retenir en vrac :

  • Que Kinky n’arrive toujours pas à conclure avec Stéphanie DuPont. Mais cette dernière, à son corps défendant, lui sauvera la vie.
  • Que ce roman confirme, si besoin en était, que Ratso a vraiment un grand cœur :

« – Je vais l’échanger contre la Sainte Vierge. Il a toujours convoité ma statue de la Vierge Marie.
-Tu renoncerais à cette superbe statue en plâtre grandeur nature de la Vierge Marie rien que pour aider un ami à trouver une caisse à litière ?
– Pourquoi pas ? a dit Ratso. »

  • Qu’on y apprend que Washington Ratso, « ainsi que je le surnomme parfois pour le distinguer du nettement plus repoussant New York Ratso […] possède vingt guitares, dix-huit gros pythons royaux, une moustache à la Saddam Hussein et, au-dessus de ses chiottes, une pancarte portant les mots : HOMMES DE COULEUR »
  • Qu’en parlant de toilettes, il faut savoir que Kinky surnomme les siennes « la cabane à pluie », et que c’est là qu’on « y coule un Nixon »
  • Que Kinky est capable de vous faire un chapitre en forme de comparatif entre différents États des États-Unis de ce qui vous advient lorsque vous pissez dans la rue.
  • Que ça ne se passe pas toujours mal avec les chauffeurs de taxi et que dans ces cas-là «Comme à mon habitude, j’ai donné un trop gros poursoif au chauffeur dans l’espoir de me faire aimer de lui ».

To be continued…

Pour aller plus loin

La Fille à la valise, traduction Frank Reichert, Rivages, 2014 (The Mile High Club – 2000)

Prisonnier de Vandam Street - Épisode 3 - La fille à la valise - Milieu Hostile

Prisonnier de Vandam Street – Épisode 3 – La fille à la valise

La fille à la valise

Avant de passer au Jameson dans la corne de buffle, le chroniqueur tente de résister aux assauts répétés de la machine à café du Kinkstah.

Dernier livre en date paru chez Rivages, La Fille à la valise, n’est pas le dernier opus des aventures de Kinky Friedman. « Prions Dieu, allah ou Ron L. Hubbard » comme le dirait notre écrivain texan préféré pour que les autres soient traduits et, au passage, saluons Frank Reichert pour la qualité de ses traductions.

La Fille à la valise, s’ouvre de manière purement kinkyienne et « c’est beau comme des chiens jouant au poker » comme le dirait McGovern. Richard Kinky « Big Dick » Friedman, comme il se présente à elle, tente de séduire sa voisine d’avion en rentrant du Texas et se prend, naturellement, un sacré râteau. Le roman prend son envol, bien que nous soyons avant l’atterrissage, lorsque sa voisine se lève pour aller aux toilettes et… ne revient jamais à sa place ! C’est ainsi qu’on voit Kinky rentrer chez lui avec la jolie petite valise rose de la dame en espérant arriver à la contacter pour lui rendre. Le reste est, bien évidemment, à la hauteur de l’ouverture.

La fille à la valise

C’est un avis purement subjectif et il est particulièrement difficile de choisir, mais La Fille à la valise est le plus drôle de la série : Ratso est particulièrement impérial « Ah, Watson, ta soif d’aventures est toujours aussi stimulante ! » et les valises de dialogues entre lui, le Kinkstah ou les autres Irréductibles du village sont à mourir de rire. Comme d’habitude, rétorquerez-vous… mais c’est ainsi, c’est le plus drôle (Kinky trouve même à un moment donné que l’accoutrement de Ratso est trop ravageur, même pour Ratso !)

Que retenir en vrac :

  • Que Kinky n’arrive toujours pas à conclure avec Stéphanie DuPont. Mais cette dernière, à son corps défendant, lui sauvera la vie.
  • Que ce roman confirme, si besoin en était, que Ratso a vraiment un grand cœur :

« – Je vais l’échanger contre la Sainte Vierge. Il a toujours convoité ma statue de la Vierge Marie.
-Tu renoncerais à cette superbe statue en plâtre grandeur nature de la Vierge Marie rien que pour aider un ami à trouver une caisse à litière ?
– Pourquoi pas ? a dit Ratso. »

  • Qu’on y apprend que Washington Ratso, « ainsi que je le surnomme parfois pour le distinguer du nettement plus repoussant New York Ratso […] possède vingt guitares, dix-huit gros pythons royaux, une moustache à la Saddam Hussein et, au-dessus de ses chiottes, une pancarte portant les mots : HOMMES DE COULEUR »
  • Qu’en parlant de toilettes, il faut savoir que Kinky surnomme les siennes « la cabane à pluie », et que c’est là qu’on « y coule un Nixon »
  • Que Kinky est capable de vous faire un chapitre en forme de comparatif entre différents États des États-Unis de ce qui vous advient lorsque vous pissez dans la rue.
  • Que ça ne se passe pas toujours mal avec les chauffeurs de taxi et que dans ces cas-là «Comme à mon habitude, j’ai donné un trop gros poursoif au chauffeur dans l’espoir de me faire aimer de lui ».

To be continued…

Pour aller plus loin

La Fille à la valise, traduction Frank Reichert, Rivages, 2014 (The Mile High Club – 2000)