Giri/Haji : Devoir / Honte

Giri/Haji - Netflix - BBC

Diffusée sur Netflix, Giri/Haji nous emmène de Londres à Tokyo, de flics en Yakuzas, entre deux cultures aux antipodes.

Giri/Haji suit l’inspecteur japonais Kenzo Mori, envoyé à Londres de façon non officielle pour aider la police anglaise à résoudre un meurtre directement relié aux yakuzas.

En effet, un neveu d’Endo, le chef d’un clan de yakuzas, est mort assassiné d’un coup de sabre. Un wakizashi pour être précis, et pas n’importe lequel, celui de Fukuhara, chef de clan adverse. Pour éviter une guerre des clans à Tokyo, Kenzo Mori part donc en Europe pour voir de quoi il retourne. L’inspecteur a une raison supplémentaire d’y aller car le wakizashi avait été subtilisé par son propre frère, Mori Yuto, du temps où il travaillait pour Fukuhara, avant qu’il disparaisse et soit présumé mort depuis plus d’un an. Ce qui fait de son frère, le principal suspect de ce meurtre commis à Londres.




Pas tant de yakuzas

Dans un premier temps, nous avons cru que Giri/Haji était une coproduction anglo-japonaise et nous regrettions qu’il n’y ait pas plus de scènes se déroulant au Japon. Mais la série, créée par Joe Barton et réalisée par Ben Chessell et Julian Farino, est en réalité une production de la BBC, d’où le fait que l’histoire se déroule à Londres à plus de 90%.

Si vous cherchiez une série sur les yakuzas, passez votre chemin… Même si la série comprend quelques scènes de rituels propres à cette culture où se mêlent code d’honneur et allégeance, dont une scène de doigt coupé particulièrement saisissante.

D’autres arcs narratifs

L’intelligence de Giri/Haji (« Devoir / Honte » en français), est que la série ne repose pas que sur cette trame policière. À côté, de nombreuses autres histoires coexistent, et de manière intelligente.

Giri/Haji - Kelly Macdonald

Comme « couverture » pour sa présence à Londres, Kenzo Mori (Takehiro Hira) doit suivre des cours de criminologie et il va faire la connaissance de Sarah Weitzmann, une femme flic ostracisée dans son équipe. Nous ne vous en dirons pas plus pour ne pas vous spoiler, mais l’interprète Kelly Macdonald, que nous avions particulièrement aimé dans State of play, est, une fois de plus, parfaite.

Ne pouvant enquêter avec les flics londoniens, Kenzo Mori va trainer le soir à la recherche d’indices et de son frère et croiser le personnage haut en couleurs de Rodney Yamaguchi. Excellemment interprété par Will Sharpe, il amène de l’humour, de l’entrain, de la drogue, du désespoir, un monde de nuit et bien d’autres choses encore.

À lire aussi : State of Play : la mini-série de Paul Abbott à redécouvrir 

Mise en scène

Si la série est polluée par quelques effets de mise en scène trop appuyés (des split screen inutiles, une chorégraphie grandiloquente au dernier épisode, par exemple), le reste est sobre, bien filmé et une mention est donnée aux résumés d’épisodes précédents sous forme de succession de scènes dessinées.

Pour aller plus loin

Giri/Haji sur le site de la BBC et à visionner sur Netflix

Giri/Haji : Devoir / Honte - Milieu Hostile

Giri/Haji : Devoir / Honte

Giri/Haji - Netflix - BBC

Diffusée sur Netflix, Giri/Haji nous emmène de Londres à Tokyo, de flics en Yakuzas, entre deux cultures aux antipodes.

Giri/Haji suit l’inspecteur japonais Kenzo Mori, envoyé à Londres de façon non officielle pour aider la police anglaise à résoudre un meurtre directement relié aux yakuzas.

En effet, un neveu d’Endo, le chef d’un clan de yakuzas, est mort assassiné d’un coup de sabre. Un wakizashi pour être précis, et pas n’importe lequel, celui de Fukuhara, chef de clan adverse. Pour éviter une guerre des clans à Tokyo, Kenzo Mori part donc en Europe pour voir de quoi il retourne. L’inspecteur a une raison supplémentaire d’y aller car le wakizashi avait été subtilisé par son propre frère, Mori Yuto, du temps où il travaillait pour Fukuhara, avant qu’il disparaisse et soit présumé mort depuis plus d’un an. Ce qui fait de son frère, le principal suspect de ce meurtre commis à Londres.




Pas tant de yakuzas

Dans un premier temps, nous avons cru que Giri/Haji était une coproduction anglo-japonaise et nous regrettions qu’il n’y ait pas plus de scènes se déroulant au Japon. Mais la série, créée par Joe Barton et réalisée par Ben Chessell et Julian Farino, est en réalité une production de la BBC, d’où le fait que l’histoire se déroule à Londres à plus de 90%.

Si vous cherchiez une série sur les yakuzas, passez votre chemin… Même si la série comprend quelques scènes de rituels propres à cette culture où se mêlent code d’honneur et allégeance, dont une scène de doigt coupé particulièrement saisissante.

D’autres arcs narratifs

L’intelligence de Giri/Haji (« Devoir / Honte » en français), est que la série ne repose pas que sur cette trame policière. À côté, de nombreuses autres histoires coexistent, et de manière intelligente.

Giri/Haji - Kelly Macdonald

Comme « couverture » pour sa présence à Londres, Kenzo Mori (Takehiro Hira) doit suivre des cours de criminologie et il va faire la connaissance de Sarah Weitzmann, une femme flic ostracisée dans son équipe. Nous ne vous en dirons pas plus pour ne pas vous spoiler, mais l’interprète Kelly Macdonald, que nous avions particulièrement aimé dans State of play, est, une fois de plus, parfaite.

Ne pouvant enquêter avec les flics londoniens, Kenzo Mori va trainer le soir à la recherche d’indices et de son frère et croiser le personnage haut en couleurs de Rodney Yamaguchi. Excellemment interprété par Will Sharpe, il amène de l’humour, de l’entrain, de la drogue, du désespoir, un monde de nuit et bien d’autres choses encore.

À lire aussi : State of Play : la mini-série de Paul Abbott à redécouvrir 

Mise en scène

Si la série est polluée par quelques effets de mise en scène trop appuyés (des split screen inutiles, une chorégraphie grandiloquente au dernier épisode, par exemple), le reste est sobre, bien filmé et une mention est donnée aux résumés d’épisodes précédents sous forme de succession de scènes dessinées.

Pour aller plus loin

Giri/Haji sur le site de la BBC et à visionner sur Netflix