“J‘ai reçu le manuscrit de Franck Bouysse par la poste, il s’appelait Gus [Grossir le ciel, ndr]. Je n’ai pas aimé ce titre, bien-sûr. Le roman commençait au Pont-de-Montvert dans les Cévennes où j’étais passé il y avait peu de temps. Alors j’ai lu, j’ai aimé et je l’ai appelé. C’est simple et sans beaucoup de mots de trop. Un peu comme les personnages des romans de Franck. J’ai tâché de faire mon travail : faire connaître ce texte et petit à petit, de festivals en librairie, il a rencontré ses lecteurs, et il continue à les rencontrer.

Le point de départ est une tentative d’épuisement du rapport de Kinky Friedman à sa machine à expressos. Mais, si vous connaissez Kinky Friedman, vous savez que son univers est bien plus vaste que sa machine à café. A l’arrivée – si arrivée il y a – un article plus exhaustif sur cet « ex-chanteur-de-country-reconverti-détective-privé ». En attendant, voici un journal de bord lié à la préparation de ce papier.

Nous aurions pu penser qu’en tournant la page Rivages François Guérif prendrait une retraite bien méritée, il n’en est rien comme le prouve son arrivée, inattendue, chez Gallmeister. Mais, si l’on ne s’inquiète pas trop de l’avenir de l’homme ayant publié plus de 1 000 livres, on se demande plus ce que va devenir la collection mythique. Les premiers éléments de réponse sont apparus avec l’arrivée au catalogue de La Manufacture de livres de trois pointures françaises du catalogue Rivages/Noir. Voici un petit retour sur ces nouveaux titres, commentés par leur éditeur Pierre Fourniaud.

Cela fait déjà vingt ans que Francis Geffard nous fait partager la richesse de la littérature nord-américaine, au sein de la collection Terres d’Amérique chez Albin Michel. Au fil des publications, c’est un véritable panorama qui s’est tissé, d’une littérature toujours plus diverse et captivante. Voici cinq bonnes raisons de se plonger dans la lecture de la collection, et ce, commentées par son éditeur.